Est-ce mon récent séjour à Disneyland Paris qui a fait remonter des souvenirs “made in Disney” chez moi ? Toujours est-il que j’ai eu une grosse envie de me replonger dans Aladdin. Mais pas n’importe quelle version. Celle de la Master System. Pour ce qui est des versions Megadrive et Super NES (et du débat qui anime encore les joueurs), je vous conseille de lire cet article.
Alors, que vaut ce jeu développé par Sims et édité par SEGA, plus de 25 ans après sa sortie (1994) ? Le rêve bleu a-t-il pris du plomb dans l’aile ?
Et bien non, pas du tout. La magie opère toujours. Le jeu avait été loué à sa sortie pour ses magnifiques graphismes. Il faut reconnaitre qu’ils font toujours mouche. Les couleurs sont resplendissantes, les déplacements sont fluides, les animations sont réalistes. Allez, on embarque avec Aladdin, Jasmine et Abou pour Agrabah. Accrochez vous à votre tapis !
Niveau 1, le marché
Pour passer ce niveau, tout ce que vous aurez à faire, c’est de sauter par dessus des obstacles. Trous, barils, vases, on ne vous épargnera rien.
Niveau 2, les toits
Exactement le même concept que précédemment, mais en compagnie de Jasmine cette fois.
Niveau 3, la grotte
L’affaire se corse un peu. Il va falloir se sortir d’un “labyrinthe”. Et les éléments sont encore contre vous : gouttes, stalagmites, chauves-souris.
Niveau 4, la caverne au trésor
Une nouvelle fois un parcours linéaire. Votre tapis magique vous indique la direction à suivre afin de traverser la caverne. Attention tout de même. Ici, tout ce qui brille n’est pas or !
Niveau 5, le tapis volant
Un des niveaux les plus sympathiques à mon goût. Vous vous posez sur votre tapis, et… en avant pour le grand frisson. Il faudra être rapide et bien ouvrir l’œil pour arriver au bout de cette mission. Certains passages sont réglés au millimètre et demandent d’excellents reflexes. Heureusement, quelques items tels que du pain ou des pommes vous permettront de regagner des points de vie.
Niveau 6, le palais
On recycle encore un niveau. Comme dans la grotte, il faudra retrouver son chemin. Les ennemis sont un peu différents, mais la mécanique est exactement la même.
Niveau 7, le tapis la nuit
Encore un peu de tapis magique ? Cette fois, c’est avec Jasmine à vos côtés qu’il faut traverser le niveau. Quelques volatiles et quelques éclairs dans le ciel tenteront bien de perturber ce moment câlin avec votre bien aimée (avec le thème de “Ce rêve Bleu” en fond musical). Sans succès.
Niveau 8, la poursuite de Jafar
On approche de la fin 🙂 Une course-poursuite avec Jafar se met en place. Evitez les trous et ses attaques, et vous ferez tomber le masque ! Tout le monde sait maintenant que Jafar n’est pas un gentil !
Niveau 9, le combat contre Jafar
Enfin, vous êtes arrivés au boss final. Une épée à récupérer, quelques coups à donner et l’affaire est pliée. Jafar est loin d’être un gros dur.
Voilà. On ne va pas se mentir, le jeu se termine assez aisément. Les niveaux sont plutôt courts, et comme on est en continus illimités, cela permet de reprendre toujours proche de son lieu de mort. Comme dit en intro, graphiquement c’est un des meilleurs jeux de la console. C’est beau, c’est beau, c’est très beau. Les musiques sont aussi fidèles au film, ce qui facilite l’immersion.
Et le moins bon me direz-vous ? Parce qu’il doit bien avoir un revers à la médaille, non ? Il y en a bien un en effet. Et c’est sa difficulté. En ayant attaqué le jeu sur console (donc sans sauvegarde à la volée et sans savoir où aller), il ne m’a pas fallu 2 heures pour terminer l’aventure. Et pour les screenshots de cet article, je l’ai repris de A à Z. Je pense en avoir eu pour une trentaine de minutes, pas plus.
Un jeu court donc, mais intense et extrêmement plaisant. N’hésitez pas à vous le (re)faire une fois au moins.
Merci pour ce test. Je me régale toujours avec la version Megadrive, et là j’ai vraiment envie d’essayer la version Master System … En attendant celle de la Super Nintendo ^^
Une “série” vraiment réussie, Aladdin. Et ils n’ont pas fait la bêtise d’une suite ratée.