TEST de Rad Racer sur Nintendo Nes

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rad racer nintendo nes
jaquette de rad racer sur nes

Rad Racer est ce genre de jeu dont je me rappelle encore l’acquisition dans une grande surface. J’avais droit à un jeu Nes, et j’avais choisi celui-là. Allez savoir pourquoi : le packaging n’est pas incroyable, et à l’époque je me rappelle bien l’avoir choisi pour cet emballage pas franchement folichon. J’étais très jeune, je devais avoir huit ou neuf ans. C’est peut-être aussi le fait que le soft proposait pour la toute première fois la possibilité de jouer en 3D, et ce grâce à ces fameuses lunettes qui étaient fournies avec. Rad Racer proposait en effet un mode 3D, ce qui réactualise un peu ce titre et justifie son test dans cette période où l’avènement de la 3D sur les consoles est plus que jamais d’actualité! Nous devions être un samedi, et je rentrais alors à la maison pour jouer à mon nouveau jeu de course sur ma Nintendo Nes : Rad Racer. Ce dernier est jeu de course, un jeu de voiture,… faisant furieusement penser à Outrun dont il s’impose comme un concurrent direct…

Réalisation

TEST de Rad Racer sur Nintendo Nes
Level 1

Le jeu, développé par Square et édité par Big-N, est tout d’abord sorti au Japon le 7 août 1987, puis aux Etats-Unis le 1er Octobre 1987, pour finalement arriver sur le vieux continent le 15 janvier 1988. Malgré son grand âge, c’est bel et bien son identité visuelle et auditive qui lui permettent d’être, aujourd’hui encore, terriblement attachant visuellement parlant malgré sa pixelisation manifeste. On peut indéniablement affirmer que le soft a mal vieilli, même si l’on ne crachera jamais sur une petite partie, poussé par une tentation irrésistible nommée nostalgie…

Dès les premières secondes de jeu, ce sont bel et bien les musiques qui font la plus forte impression. En effet, Square oblige, c’est un maître en la matière qui s’est chargé de la bande son de ce Rad Racer, j’ai nommé Nobuo Uematsu dont il convient une fois encore de saluer la performance tant les thèmes proposés relèvent du génie. Le design est quant à lui réalisé par le grand Hironobu Sakaguchi (Final Fantasy 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, Chronotrigger, Xenogears, Parasite Eve, Legend of Mana… et j’en passe…). Vous l’aurez compris, le contenant du titre est largement à la hauteur du fait de l’équipe ayant travaillé sur le soft, équipe ayant déjà largement fait ses preuves avec toute la saga Final Fantasy…

Le Jeu

Rad Racer, ça démarre comme ça, très simplement: écran d’accueil RAD RACER “push start”, “Select your car”, vous avez alors le choix entre une voiture type Ferrari rouge, ou une Formule 1 blanche (j’ai toujours pris la voiture rouge). Une fois ce choix effectué, c’est parti pour la première course! Nul besoin d’un pad de X-Box 360 pour manier un jeu de course, la manette de la NES étant largement suffisante pour cela. La touche A est dévolue à l’accélération, tandis que la B sert à freiner. Enfin, la croix directionnelle est, vous l’aurez compris par vous même, destinée à changer la trajectoire de la voiture. La course débute donc en silence après trois “bips” qui annoncent le départ. Aucune musique, aucun bruitage, si ce n’est le bruit du moteur et du changement de vitesse (bien que nous soyons sur une conduite automatique par défaut). Après environ cinquante secondes de conduite avec pour seul bruitage un boudronnement censé représenter le brouaha d’un moteur ultra puissant, une musique électro-8bits débute et donne toute son âme à la course. Et oui, Rad Racer c’est avant tout (pour moi), trois musiques toutes aussi puissantes les unes que les autres qui apportent un réel plus à l’ambiance du soft!

Les courses fonctionnent autour d’un système de “Check Points”. Vous avez un temps limite pour dépasser une étape marquée par deux drapeaux. Atteindre ce point de contrôle vous donnera du temps supplémentaire pour rejoindre la prochaine étape, ce procédé se répétant jusqu’à la ligne d’arrivée. Au fur et à mesure que vous passerez les check points, le temps s’écoulera, et la journée aussi, si bien que très vite, le soleil tirera sa révérence, occasionnant de fait une conduite de nuit.

Pourquoi Rad Racer est un bon jeu encore aujourd‘hui?

Et bien, je dirai que c’est la base du jeu de course par excellence, le jeu de course d’une époque où il ne s’agissait pas encore d’arriver premier, mais simplement de réaliser une performance. Vous n’arriverez ni premier, ni dernier à l’issue d’une course de Rad Racer, simplement parce qu’il n’y a pas de classement. En revanche, ce n’est pas pour cela que vous ne doublerez pas d’autres voitures, et ne serez jamais doublé.

Et attention si vous heurtez une autre voiture ou loupez un de vos virages, car votre véhicule aura vite fait d’effectuer plusieurs tonneaux à cinq mètres du sol, avant d’être redirigé d’une manière affreusement lente pour que vous puissiez enfin redémarrer. Pendant ce temps là, inutile de préciser que le temps s’écoule… Et que peut-être vous n’atteindrez pas le prochain “Check Point”… Le challenge est donc largement à la hauteur, d’autant plus que le soft ne dispose d’aucun continue. Pour finir le jeu, vous devrez enchaîner toutes les courses les unes après les autres. Et là ça se complique, car plus vous avancez dans le jeu, plus les circuits deviennent tortueux, et plus les autres voitures présentes sur le circuit vous envoient dans le décor facilement! La durée de vie de Rad Racer est donc assez satisfaisante, en tout cas pour un jeu NES.

Le premier jeu Nes (et le seul) en 3D

Comme dit plus haut, Rad Racer était vendu avec une paire de lunettes 3D. En appuyant sur le bouton select pendant une course, l’image se brouille et est censée apparaître en 3D à travers les lunettes. Personnellement, je n’ai jamais réussi à profiter pleinement de ce mode 3D. Jouer avec les lunettes manque cruellement d’intérêt! On voit bien que la technologie n’était vraiment pas au point, vous imaginez de la 3D sur la NES? en 8bits? Nous saluons l’idée, mais on n’a jamais revu le concept de la 3D avec lunettes porté sur un autre jeu NES… un véritable échec, mais le jeu n’en reste pas moins très bon en mode normal!

Graphiquement: Les graphismes sont assez sobres, mais les décors sont colorés. Rien d’extraordinaire, mais rappelons que nous sommes en 1988 sur Nes.

Gameplay: Au niveau de la jouabilité, on ne s’ennuit pas, le pouce à légèrement tendance à chauffer sur la croix directionnelle, mais après toutes ces années, la sensation n’est pas désagréable, faites bien tourner votre pouce sur lui même entre chaque course, c’est un conseil. Un gameplay efficace car un fin dosage entre freinage et accélération aux bons moments permet de mener de très belles courses!

Durée de vie: La durée de vie pour un expert du jeu est vraiment moindre. Il n’y a que huit courses différentes, la difficulté allant crescendo. A noter tout de même que vous passerez du temps pour finir le jeu car vous ne disposez d’aucun “continue.”

En conclusion Rad Racer est un jeu de course relativement bon pour sa génération.

Graphismes: 14 Gameplay: 15 Sons: 17 Durée de vie: 13 Note générale: 15/20

1 commentaire

  1. Rad racer n est pas le seul jeux nes avec les lunettes 3d je me souviens avoir joué chez un amis a un jeux de ski mais je ne me souviens malheureusement plus du nom l effet 3d était la aussi pas vraiment convaincant peut etre du a un un mauvais réglage couleurs sur la tv..

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