TEST de Chip’n Dale : Rescue Rangers 1 & 2 sur NES

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Hier, j’ai fini Chip’n Dale : Rescue Rangers 2 sur NES. Le jeu étant relativement similaire au premier épisode sur la même console, j’en profite pour vous parler des deux opus. A l’origine, Chip & Dale (Tic & Tac en français) font partie de ces personnages Disney ayant eu droit à un relooking au début des années 90 dans une série animée de 65 épisodes diffusée dans le Disney Club en France, à l’instar de l’Oncle Picsou dans Duck Tales / La Bande à Picsou ou de l’ours Baloo dans Tale Spin / Super Baloo. Dans le dessin animé, les deux écureuils deviennent les “rangers du risque”, sorte d’aventuriers/justiciers non masqués résolvant des enquêtes et aidant les gens contre les criminels de toutes sortes un peu comme L’Agence tous risques, épaulés par Gadget la souris bricoleuse, Monterey “Monty” Jack (Jack le costaud en VF) la grande souris moustachue folle de fromage, et Zipper (Ruzor en VF) la petite mouche verte rappelant un peu la libellule Evinrude de Bernard & Bianca. Cette fine équipe a très souvent affaire à la mafia locale et à leur chef Fat Cat (Catox en VF).

JaquettesDéveloppés par Capcom qui s’était un peu fait spécialiste dans l’adaptation de films et séries Disney à l’époque et pour le peu que je me souvienne du dessin animé, les jeux NES semblent plutôt fidèles à l’univers et aux personnages. Dans le premier épisode, Tic & Tac partent à la rescousse de leur amie Gadget enlevée par Catox alors que dans le second les Rangers du risque partent enquêter sur la disparition de l’urne du Pharaon dérobée par le sournois Catox (encore lui !) qui s’est échappé de prison. Si les jeux ne brillent pas par leurs histoires, on notera tout de même une volonté des gars de Capcom de scénariser au maximum chacune des aventures avec des intermèdes (en anglais) entre les niveaux expliquant soit les pièges à venir, soit pourquoi la suite du jeu doit se passer à tel ou tel endroit, même si cela reste du même acabit que le dessin animé. On remarquera également une différence dans la progression : dans le premier, on évolue sur une carte nous permettant de choisir un peu notre chemin (et permettant d’éviter quelques niveaux au passage si on le désire), alors que dans le deuxième opus il n’y a pas de carte, on doit donc parcourir les niveaux les uns après les autres de façon très linéaire, à l’exception de trois niveaux à la fin du jeu que l’on pourra faire dans l’ordre que l’on souhaite.

chip-n-dale-rescue-rangers-nes_146673_post-1Graphiquement, les deux jeux sont similaires même si le second est un peu plus fin. Question BGM, outre la reprise instrumentale du générique du dessin animé, c’est le premier qui offre une partition plus enjouée et rythmée dans l’ensemble. Côté gameplay, Capcom connaît toujours aussi bien son registre ; Chip’n Dale : Rescue Rangers et sa suite sont des jeux de plate-forme aux petits oignons ! On peut y incarner l’écureuil de son choix (même si on pourra éventuellement regretter que la seule différence entre les deux soit le chara-design) ou les deux simultanément si on a un ami pour jouer dans des niveaux assez variés : rue, forêt, bibliothèque, cuisine, casino, maison hantée, parc d’attractions, laboratoire, égoûts, etc. avec des mini-jeux bonus à l’issue de ceux-ci.

0Contrairement à un Super Mario Bros. par exemple, il ne faut pas ici sauter sur les ennemis mais les dégommer à l’aide de caisses et autres armes de jets à usage unique (à l’exception des boules rouges et caisses en fer) dispersées dans les niveaux. On récupèrera au passage des sortes de cartes faisant un peu office de pièces et autres power-ups du même genre que dans un Super Mario Bros.. La recette est donc plutôt classique pour des jeux de plate-forme et la maniabilité est simple mais efficace sans être parfaite non plus, les tirs à la verticale ou les sauts vers le bas n’étant pas toujours des plus souples. Ceci dit, il n’y a vraiment rien d’impossible ou de frustrant pour le(s) joueur(s) car les deux jeux sont tout de même bien faciles dans l’ensemble, s’adressant à un jeune public à la base. Les bosses le sont tout autant (faciles, pas jeunes !) et n’offrent pas de combats bien mémorables pour le coup, se contentant d’être simplement énormes face aux écureuils pour la grande majorité d’entre eux. Ainsi, il ne faudra pas bien longtemps pour terminer chaque jeu, le premier étant le plus difficile des deux…

tumblr_lnwosnFyEW1qmo396o1_500En bref, on a affaire à 2 jeux franchement sympathiques qui, s’ils ne sont pas cultes, méritent sans problème le détour (on y revient une fois ou l’autre pour une petite partie sans souci) et leur place dans une collection NES (au moins le premier), que l’on soit fan de jeux Disney, de jeux de plate-forme, ou les deux !

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