TEST de Limbo sur Xbox 360

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Hier, j’ai fini Limbo sur Xbox 360 (à partir du Triple Pack : Trials HD / Limbo / Splosion Man mais il est téléchargeable sur le XBLA).

limbo-preview-02-535x535Ce jeu de plate-formes fait parti de ces titres un peu étranges très vite reconnaissables graphiquement (tout en noir et blanc et nuances de gris) au gameplay minimaliste (le stick pour se déplacer, un bouton pour sauter et un autre pour interagir avec certains éléments). Et si on a la sensation de jouer à un jeu simple au début, les mécaniques de jeu étant très intuitives dans l’ensemble, les choses se corsent vite sans devenir hardcore non plus. Alors on avance, on avance (en 2D horizontale), on échoue, on réessaie, on réussit et on poursuit notre route sans s’en rendre compte ! Et l’atmosphère du jeu accentue cet effet ; outre l’habillage graphique très Burtonesque dans les moments les plus sombres du réalisateur, l’autre grande spécificité du jeu est la quasi totale absence de musique ! On entend simplement les bruits de pas de notre personnage et les éléments sonores du décor (pièges ou autres), même les ennemis sont silencieux…

limbo21Le jeu commence sur le réveil de notre personnage (un petit garçon apparemment) allongé en pleine forêt. Que fait-il là ? Que veut-il faire ? Quel est son but dans le jeu sinon avancer encore et toujours ? Chacun y apportera sa réponse… On pourra cependant trouver une explication dans le titre du jeu lui-même : Limbo se traduit en français par “limbes” ; serait-ce là que se trouve le petit garçon ? Il serait donc mort (d’où le style graphique et sonore du jeu) et avancerait inlassablement sans autre forme d’explication ou s’enfoncerait toujours un peu davantage dans les limbes ? C’est fort plausible étant donné qu’il n’y a pas de Game Over ou de notion réelle de “niveaux”, les changements d’environnements se faisant sans transition (forêt, village d’enfants un peu à la Sa Majesté des mouches, marécages, hauteurs d’une ville, usine…), quand on échoue et meurt (ce qui arrive fréquemment, le petit garçon est assez fragile mine de rien) on reprend juste un peu avant – les checkpoints sont très nombreux – et on réessaie de passer, certains passages exigeant un peu plus de réflexion que d’adresse… C’est pourquoi on est jamais réellement bien frustré et on avance dans le jeu sans y prêter réellement attention ; le jeu serait une sorte de die and retry à la sauce new/current-gen d’une certaine manière. Et quand la fin arrive, on ne s’y attend pas pas du tout ! J’ai même eu l’impression d’être revenu au tout début du jeu (avec une impression de revisite du mythe de Sisyphe pour le coup) avant la scène finale qui est aussi simple qu’énigmatique. A l’instar de Journey, chacun se fera sa propre idée du soft et de sa fin et replongera dans Limbo à loisir – peut-être pour y découvrir des subtilités qu’on ne voit pas à la première partie ou juste pour améliorer sa run – la durée de vie n’étant pas bien longue (jeu indépendant oblige ?). Bref, on ne reste pas insensible à cet univers étrange, angoissant, sombre et désenchanté avec cet arrière-goût familier…

1404071-limbo_esrb_t_720p30_st_6300kbps_53_superInitialement posté sur le forum le 27/06/13

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