Je viens de finir Adventures in the Magic Kingdom sur NES. Ce jeu fait parti des jeux sous licence Disney développés par Capcom comme par exemple Duck Tales (La Bande à Picsou) ou Chip’n Dale : Rescue Rangers (Tic & Tac : Rangers du risque) à la fin des années 80 – début des années 90, à la différence qu’il ne s’agit pas ici d’une adaptation de dessin animé mais d’une licence “originale” ; il s’agit en effet de contrôler un visiteur de Disneyland (déguisé en cowboy) dans cinq stages différents représentant des attractions phares et la carte du parc afin qu’il retrouve six clés de sorte à pouvoir ouvrir les portes du château de Cendrillon pour que la parade puisse commencer !
Le scénario étant inexistant prétexte à jouer dans des attractions, passons celles-ci en revue :
– Pirates des Caraïbes : un niveau de plate-formes dans lequel il faut retrouver six filles kidnappées tout en esquivant les pirates. Franchement pas mal mais assez difficile tant qu’on a pas d’arme (qu’on pourra trouver sans trop de difficulté avant la dernière partie du stage). A noter qu’il faut finir dans un temps limité qui n’est absolument visible à l’écran (seule la musique change et se fait plus pressante quand il ne reste plus beaucoup de temps). Assurément le niveau le plus réussi du jeu avec le suivant.
– Le manoir hanté : l’autre niveau de plate-formes du jeu dans lequel on doit monter jusqu’au grenier en évitant les pièges et les fantômes. Ici on a une arme dès le début (une bougie) en quantité limitée mais on en trouvera heureusement d’autres sur la route. Si l’extérieur du manoir et le rez-de-chaussée sont facile, les choses se corsent dès le premier étage (et surtout au deuxième) où le droit à l’erreur n’est pas vraiment une option. Au grenier, il suffit de bombarder le fantôme qui fait office de boss en l’évitant.
– Autopia : une course de voiture dont la finalité réelle n’est pas de gagner mais simplement de finir en vie.
– Space Mountain : un voyage à travers l’espace finalement très simple car il suffit d’appuyer sur les touches à l’écran (haut, bas, gauche, droite, B ou A) quand celles-ci apparaissent. Une sorte de QTE avant l’heure en fait !
– Big Thunder Mountain : une descente en chariot à scrolling vertical où il “suffit” de changer de direction (gauche ou droite) aux embranchements pour éviter les obstacles ou pire les culs-de-sac. Un niveau peu intéressant qu’il faut soit connaître par coeur ou qu’on réussi à finir avec de la chance…
Pour la dernière clé, il faut répondre correctement aux questions en anglais sur l’univers de Disney que posent d’autres visiteurs du parc afin de retrouver la trace de Pluto.
La principale difficulté du jeu est qu’il faut recommencer chaque attraction depuis le début quand on perd une vie (au bout de trois coups encaissés ou après une chute fatale), ce qui est assez pénible et fait qu’on doit connaître les niveaux par coeur pour gagner les clés du château. On peut glaner des étoiles qu’on pourra échanger via le bouton select contre des bonus (énergie supplémentaire, 1-up, invincibilité et gel de l’écran). Heureusement, le Game Over qu’on voit assez fréquemment laisse continuer le joueur dans sa progression (on garde les clés obtenues mais pas les étoiles) et il suffit d’un peu de persévérance et de chance pour en voir la fin au bout de 1h ou 2 grand maximum. Au final, on reste déçu par la qualité du jeu lequel en voulant varier le gameplay laisse un résultat bien trop classique voire simpliste et un arrière goût de jeu vite fait mal fait. Les gars de Capcom nous ont habitué à tellement mieux sur NES qu’on préfèrera oublier ce trop moyen et inégal Adventures in the Magic Kingdom. Dommage !
Initialement posté sur le forum le 19/05/13
J’avais ce jeu!