Je viens de terminer Alan Wake sur Xbox 360, jeu que je possédais depuis quelques temps déjà et auquel je me trouvais toujours une bonne excuse pour ne pas y jouer (un autre jeu à faire, pas le temps…). Pourquoi ? Non pas que je sois peureux mais je ne suis pas non plus enclin à me faire peur (ce qui fait que je remets facilement à plus tard les survival horrors en général, les Resident Evil en tête). Mais là après la trilogie Mass Effect, je me suis dit que j’étais sur une bonne lancée avec ma Xbox 360 et qu’il fallait en profiter. Bingo ! Surtout qu’il ne s’agit pas d’un jeu effrayant pour deux sous mais il y a quand même toute une ambiance…
Bien qu’il ne soit pas très original dans le gameplay, c’est donc dans la forme qu’Alan Wake se démarque des autres jeux ; déjà il prend le découpage d’une mini-série de 6 épisodes avec résumés de débuts d’épisodes (“Previously on Alan Wake…”), cliffhangers, génériques de fin et tout… Moi qui suis sérievore, j’ai énormément apprécié cet aspect. Question scénario, on nous balade entre rêve (ou plutôt cauchemar) et réalité du début à la fin !! Ecrivain à succès, Alan Wake part en vacances avec sa femme dans une petite ville paumée des USA. Mais lorsque sa femme se fait enlever, tout bascule pour Alan qui fera tout pour la sauver et tirer le fin mot des phénomènes plus qu’étranges qui lui arrive. La lumière étant sa seule arme (avant de pouvoir massacrer ses ennemis à coups d’armes à feu) dans ce monde de ténèbres, un soin tout particulier a été apporté à le gestion de la lumière justement (Alan se servant d’une lampe torche), et je tire mon chapeau pour les décors qui sont superbes (alors que la modélisation des personnages est plus commune).
Pour en revenir à l’ambiance, plusieurs détails non négligeables ont été apportés : on doit en premier lieu collecter des pages du manuscrit d’Alan Wake pour cerner davantage ce qui se passe, on peut écouter des extraits de l’émission de radio locale, et surtout on peut suivre les (mini) épisodes d’une émission TV traitant de phénomènes paranormaux (la narration de celle-ci étant elle-même étrange) : La Zone X !! En somme on voyage entre du Stephen King et du David Lynch je dirais…
Bref, vous l’aurez compris, j’ai franchement aimé ce jeu que je vous recommande chaudement !