J’ai achevé Mario & Luigi : Superstar Saga (GBA) en début d’après-midi, sorte de mix entre Paper Mario pour le côté RPG et Super Mario Bros. pour le côté plate-forme (en 3D limite isométrique ceci dit). Au début j’étais dubitatif, quand j’ai vu que les commandes se limitaient à alterner A et B, j’ai eu un peu peur : s’agissait-il d’un jeu/RPG pour enfants (l’humour omniprésent pouvait le laisser penser) ?
Mais c’est que mine de rien, appuyer sur A et/ou B au bon moment n’est pas si facile que ça, je me suis souvent emmêlé les pinceaux à devoir le faire aussi souvent !! Pourtant, les commandes s’étoffent au fil de l’aventure ; alors que les 2 boutons servent d’abord juste à sauter, on doit vite s’en servir différemment en mode plate-forme (saut + haut pour Luigi, et “hélicoptère” pour Mario), puis on récupère des marteaux (dont on se servira trèèèèèèèès souvent en combat notamment), puis encore plus tard des pouvoirs magiques (feu pour Mario et foudre pour Luigi). En somme on doit alterner entre toutes ces capacités pour avancer dans le jeu, que ce soit en termes d’énigmes ou de combat (les ennemis étant plus vulnérables à une attaque qu’à une autre). Ajoutons à cela les attaques duo, et on obtient un gameplay finalement solide sans être complexe pour autant.
L’aventure se suit donc sans peine, que ce soit en terme de rebondissements scénaristiques (ça reste du Mario) que de difficulté, le jeu se veut à la fois simple et attractif. Le jeu m’a tenu en haleine 23h et quelques, non pas que j’ai été bloqué souvent ou que j’ai passé mon temps en quêtes annexes, que nenni ! Et je n’ai pas eu l’impression de perdre mon temps non plus, ni celle de parcourir le jeu à vive allure… Seul gros bémol, l’écart énorme en terme de difficulté entre le dernier boss et les autres : si je me suis rarement trouvé bloqué à un boss (on les tue souvent dès la première rencontre, sans beaucoup forcer), le boss final sous sa deuxième forme, lui, peut nous expédier au Game Over en un rien de temps si on est pas un bon niveau 40 au moins (j’étais niveau 41 quand je l’ai vaincu, alors que j’ai pesté je ne sais combien de fois quand je suis arrivé devant lui au niveau… 38). Bref, il m’a fallu faire un peu de levelling à la fin (et quelques achats d’items), rien de bien méchant, mais j’ai trouvé ça vraiment dommage car je n’avais pas eu une seule fois besoin de le faire au cours du jeu (je nettoyais systématiquement chaque zone avant de passer à la suivante).
Enfin bon, si les autres opus de la licence Mario & Luigi sont au moins aussi bons que celui-ci (Partners in Time/Les Frères du temps et Voyage au centre de Bowser sur DS), j’y jouerai avec grand plaisir ! L’ami Mario se décline ainsi une nouvelle fois avec Mario & Luigi : Superstar Saga sans grandes prétentions, mais avec brio il faut bien l’avouer. Ne vous laissez pas berner par ses apparences simplistes, vous passeriez à côté d’une belle petite pépite…